Kératine en complément alimentaire : est-ce vraiment utile pour vos cheveux ? Mon avis
Vous perdez vos cheveux plus que d’habitude ? Ils sont ternes, cassants, presque « morts » au toucher ? Vous n’êtes pas seul(e) On me pose souvent la même question :
« Est-ce que la kératine en complément alimentaire peut vraiment m’aider ? »
Et c’est une bonne question. Car la kératine est partout dans les promesses marketing des compléments capillaires. Mais dans les faits, son intérêt dépend du contexte, de la forme choisie, et surtout… de vos attentes. Alors quelle cure de complément alimentaire de kératine pour les cheveux peut être efficace ?
Rappel rapide : à quoi sert la kératine ?
La kératine est une protéine naturellement produite par l’organisme. C’est le matériau de construction principal de vos cheveux, mais aussi de vos ongles. Elle leur donne structure, élasticité et résistance.
Mais entre stress, carences, colorations répétées, changements hormonaux (je pense aux jeunes mamans en post-partum ou à la préménopause), cette production ralentit. Et le cheveu s’appauvrit, tout simplement.
Comment savoir si vous manquez (vraiment) de kératine ?
On ne dose pas la kératine comme on dose le fer ou la vitamine D. Mais certains signes reviennent souvent :
- Cheveux mous, qui cassent facilement ou qui tombent en quantité importante
- Ongles qui se strient ou se dédoublent
- Pousse ralentie, voire stagnante
- Texture rêche, perte de brillance
Dans ces cas, un apport ciblé peut aider — surtout si le complément contient de la kératine hydrolysée, c’est-à-dire fragmentée en peptides pour être assimilable par l’intestin.
Les bons compléments à base de kératine : que faut-il regarder ?
Avec les années, j’ai vu passer toutes sortes de formules. Voici ce que je recommande de vérifier :
1. La forme de kératine
Privilégiez une kératine hydrolysée, comme la Cynatine® HNS, dont l’efficacité a été validée dans plusieurs études. Elle est riche en acides aminés soufrés spécifiques au cheveu.
2. Des cofacteurs essentiels
La kératine seule ne suffit pas. Il faut l’associer à :
- Biotine (vitamine B8) : soutient la production naturelle de kératine
- Zinc : rôle clé dans la régénération capillaire
- Vitamines B5, B6, E : pour réduire l’inflammation et booster le métabolisme cellulaire
- Parfois levure de bière ou L-cystine, pour compléter l'apport en acides aminés
3. Des dosages cohérents
Une cure efficace démarre autour de 500 mg de kératine par jour, sur au moins 3 mois. Pour une chute sévère, on recommande souvent 6 mois, en particulier en cas de stress prolongé ou après un accouchement.
Compléments alimentaires ou soins cosmétiques ? Les deux.
Oui, les compléments agissent de l’intérieur, mais ils ne font pas tout. Une approche combinée fonctionne mieux :
- Soins topiques enrichis en kératine (masque, shampoing sans sulfates)
- Massage du cuir chevelu
- Apport d’oméga-3 (huile de poisson ou végétale) pour apaiser l’inflammation
Et petit conseil simple : prenez vos gélules au cours d’un repas contenant un peu de lipides, cela optimise l’absorption des vitamines liposolubles (E, A…).
Et côté résultats ?
Quand le complément est bien choisi et bien pris, on voit souvent une réduction nette de la chute autour de la 6e à 8e semaine.
Les retours les plus fréquents, consultable sur le site de Nutri&Co :
- Des cheveux plus épais, qui « reprennent vie »
- Une meilleure brillance, moins de casse
- Des ongles qui redeviennent solides
Mais attention : ce n’est pas magique. Si la cause est hormonale, inflammatoire ou liée à une pathologie (thyroïde, SOPK…), la kératine seule ne suffira pas.
Grossesse, allaitement : prudence
Oui il est possible que votre médecin vous autorise à prendre un complément de kératine mais même si certains compléments sont formulés sans contre-indication, je recommande systématiquement un avis médical pour les femmes enceintes ou allaitantes.
FAQ
La kératine fait-elle vraiment repousser les cheveux ?
Elle stimule la croissance… si votre organisme en a besoin. C’est un soutien, pas un moteur.
Peut-on en prendre toute l’année ?
Oui, mais je recommande des pauses d’un mois tous les 3-6 mois pour éviter l’accoutumance digestive.
Effets secondaires ?
Très rares. Parfois quelques ballonnements en début de cure, surtout si vous êtes sensible aux protéines.