Grossesse et alimentation : ce que j’aurais aimé savoir avant de tomber enceinte

Grossesse et alimentation

Lors de ma première grossesse, j'étais complètement perdue face à toutes les recommandations nutritionnelles. Entre les interdictions alimentaires, les compléments à prendre et les conseils contradictoires de l'entourage, j'avais l'impression de ne plus pouvoir manger grand-chose. Et pourtant, ma grossesse s'est plutôt bien passée, même si j'aurais aimé être mieux informée dès le départ.

Aujourd'hui, après deux grossesses et pas mal de lectures, je me dis que j'aurais gagné un temps fou si quelqu'un m'avait expliqué les choses simplement. Sans me faire flipper, mais sans minimiser non plus l'importance de certains nutriments. D'ailleurs, pour celles qui veulent approfondir le sujet des compléments alimentaires, il existe des ressources complètes sur les vitamines de grossesse qui détaillent bien les besoins à chaque trimestre.

L’acide folique, ce truc dont on parle tout le temps

Bon, alors l'acide folique. La vitamine B9 pour les intimes. C'est probablement LA chose la plus importante à connaître quand on projette une grossesse. Et franchement, moi je l'ai découvert hyper tard, genre à ma première visite chez le gynéco quand j'étais déjà enceinte de six semaines.

Sauf que... enfin, ce que je veux dire par là, c'est que l'idéal serait de commencer AVANT même de tomber enceinte. Parce que l'acide folique joue un rôle prépondérant dans les toutes premières semaines, celles où on ne sait même pas encore qu'on est enceinte. C'est un peu bête quand on y pense. Le moment où bébé en a le plus besoin, c'est justement celui où on n'a encore rien prévu.

Cette vitamine aide à prévenir les anomalies du tube neural chez le fœtus. Le tube neural, c'est ce qui va devenir la colonne vertébrale et le cerveau du bébé. Donc ouais, c'est assez vital. Les médecins recommandent généralement 400 microgrammes par jour, et certaines femmes ont besoin d'une dose plus élevée selon leur situation.

Je me rends compte en écrivant que j'aurais dû être mieux suivie sur ce point lors de ma première grossesse. Heureusement, pour la deuxième, j'avais anticipé et je prenais déjà mes compléments trois mois avant.

L’acide folique, ce truc dont on parle tout le temps

Bon, alors l'acide folique. La vitamine B9 pour les intimes. C'est probablement LA chose la plus importante à connaître quand on projette une grossesse. Et franchement, moi je l'ai découvert hyper tard, genre à ma première visite chez le gynéco quand j'étais déjà enceinte de six semaines.

Sauf que... enfin, ce que je veux dire par là, c'est que l'idéal serait de commencer AVANT même de tomber enceinte. Parce que l'acide folique joue un rôle prépondérant crucial dans les toutes premières semaines, celles où on ne sait même pas encore qu'on est enceinte. C'est un peu bête quand on y pense. Le moment où bébé en a le plus besoin, c'est justement celui où on n'a encore rien prévu.

Cette vitamine aide à prévenir les anomalies du tube neural chez le fœtus. Le tube neural, c'est ce qui va devenir la colonne vertébrale et le cerveau du bébé. Donc ouais, c'est assez vital. Les médecins recommandent généralement 400 microgrammes par jour, et certaines femmes ont besoin d'une dose plus élevée selon leur situation.

Je me rends compte en écrivant que j'aurais dû être mieux suivie sur ce point lors de ma première grossesse. Heureusement, pour la deuxième, j'avais anticipé et je prenais déjà mes compléments trois mois avant.

Le fer, cette galère dont personne ne parle assez

Alors là, on touche à un sujet qui me met un peu en colère. Parce que l'anémie pendant la grossesse, c'est hyper fréquent, mais on en parle pas assez. Ou alors on te dit juste "mangez de la viande rouge" et basta.

Sauf que moi, j'étais végétarienne pendant ma première grossesse. Pas par conviction ultra militante, juste parce que la viande me dégoûtait depuis toujours. Et là, grosse panique quand mes analyses de sang ont montré un taux de fer limite. Ma gynéco voulait absolument que je me remette à manger de la viande. Moi je voulais pas. Bref, c'était la guerre.

Finalement, on a trouvé un compromis avec des suppléments en fer et une alimentation super surveillée. Les lentilles, les épinards, les graines de sésame. Tout ça couplé avec de la vitamine C pour mieux absorber le fer végétal. Ça a fonctionné, mais j'ai dû être hyper rigoureuse.

Cela dit, il faut nuancer. Tous les fers en supplément ne se valent pas. Certains te donnent une constipation d'enfer, d'autres des nausées. J'en ai testé trois ou quatre avant de trouver celui qui passait bien. Et ça, franchement, c'est le genre de détail qu'on devrait nous expliquer avant.

Le fer pendant la grossesse, c'est pas juste pour éviter d'être fatiguée. C'est surtout parce que ton volume sanguin augmente de presque 50% et que bébé a besoin de constituer ses propres réserves. Sans compter que si tu accouches avec des réserves faibles, la récupération post-partum est encore plus difficile.

La vitamine D, celle qu’on oublie souvent

Bon, je l'avoue, moi aussi je l'avais complètement zappée. La vitamine D. Pourtant, elle est essentielle pour l'absorption du calcium et donc pour la construction du squelette de bébé. Et accessoirement pour ton propre squelette aussi, parce que pendant la grossesse, ton corps va piocher dans tes réserves si tu n'en apportes pas assez.

C'est un peu un cliché, mais c'est vrai que nos modes de vie modernes font qu'on manque presque tous de vitamine D. On sort moins, on se tartine de crème solaire dès qu'il y a un rayon de soleil. Bref, notre peau ne fabrique plus assez de cette vitamine naturellement.

Mon médecin m'a prescrit des doses de vitamine D pendant toute ma deuxième grossesse, surtout que j'étais enceinte en plein hiver. Et franchement, je pense que ça a fait une différence.

Les oméga 3, pour le cerveau de bébé

Ah, les fameux oméga 3. Alors là, attention, terrain miné. Parce qu'on te dit qu'il faut manger du poisson gras pour les oméga 3, mais pas trop de poisson à cause du mercure. Super cohérent.

Les oméga 3, et en particulier le DHA, sont extrêmement importants pour le développement normal du cerveau du fœtus. Ça continue même après la naissance d'ailleurs

Le calcium, évidemment

Bon, celui-là, tout le monde le connaît. Le calcium pour les os de bébé. Sauf que moi, je tolère mal les produits laitiers. Pas intolérante au lactose officiellement, mais disons que mon ventre apprécie moyennement.

Donc pendant ma grossesse, j'ai dû trouver d'autres sources. Les amandes, les sardines avec les arêtes (ouais, je sais, c'est pas très glamour), le tofu enrichi en calcium, certaines eaux minérales aussi. C'est faisable, mais ça demande de l'organisation.

Et puis il y a cette idée reçue qu'il faut boire du lait à tout prix quand on est enceinte. Non. Ce qui compte, c'est d'avoir un apport suffisant en calcium, peu importe la source. Ça peut venir des produits laitiers si on les supporte bien, ou d'ailleurs. L'essentiel c'est d'atteindre les 950 mg par jour recommandés pendant la grossesse.

L’alimentation, au-delà des compléments

Parce que bon, on peut pas juste se nourrir de gélules non plus. L'alimentation pendant la grossesse, c'est quand même la base. Les compléments, c'est justement ça : des compléments. Pas des substituts.

Je me rends compte en écrivant que j'ai passé beaucoup de temps à stresser sur ce que je devais pas manger. Le fromage au lait cru, viande insuffisamment cuite, les œufs pas assez cuits, le poisson cru. Bon, tout ça c'est important pour éviter la listériose et la toxoplasmose, surtout si t'es pas immunisée comme moi.

Mais j'aurais dû passer plus de temps à me concentrer sur ce que je DEVAIS manger. Les fruits, les légumes, les céréales complètes, les légumineuses. Des vrais aliments, quoi.

C'est un peu bancal comme raisonnement, mais pendant ma première grossesse, j'avais tellement peur de mal faire que je finissais par manger n'importe quoi. Des pâtes blanches, du pain, des trucs rassurants mais pas forcément super nutritifs. La deuxième fois, j'étais plus relax et paradoxalement, je mangeais beaucoup mieux.

Les nausées, ce cauchemar nutritionnel

Ah les nausées de grossesse. Le truc qu'on minimise complètement. "C'est normal, ça va passer." Sauf que quand tu vomis trois fois par jour pendant trois mois, c'est un peu compliqué de suivre tes apports nutritionnels recommandés.

Moi j'ai eu des nausées modérées avec ma première, mais carrément violentes avec ma deuxième. Au point que j'ai perdu du poids au premier trimestre. Et là, franchement, tous mes beaux plans nutritionnels, je pouvais me les garder.

J'ai survécu avec ce qui passait. Du pain sec. Des crackers salés. Parfois juste de l'eau citronnée. Et tu sais quoi ? Bébé allait très bien. Parce que la nature est plutôt bien faite et que le fœtus va puiser dans tes réserves ce dont il a besoin, même si toi tu morfles.

Mon approche pragmatique finale

Après deux grossesses, voilà ce que j'ai retenu. Oui, certains nutriments sont vraiment importants et méritent une attention particulière. L'acide folique en tête de liste, suivi du fer et de la vitamine D. Pour le reste, si ton alimentation est à peu près équilibrée, tu devrais t'en sortir.

Mais. Et c'est un gros mais. Chaque grossesse est différente. Chaque femme est différente. Ce qui a marché pour moi marchera pas forcément pour toi. L'essentiel c'est d'être bien suivie médicalement et de faire des analyses sanguines régulières pour vérifier que tout va bien.

Et puis arrêtons avec la culpabilisation. Tu craques sur un McDo en pleine grossesse ? C'est pas grave. Tu supportes plus les légumes verts à cause des nausées ? Ça arrive. Tu oublies une fois ta gélule de fer ? Le monde va pas s'écrouler.

La grossesse, c'est déjà assez stressant comme ça. Entre les examens médicaux, les angoisses sur l'accouchement, les changements de ton corps, on a pas besoin en plus d'une pression nutritionnelle excessive. Fais de ton mieux, prends tes compléments de base, mange aussi varié que possible, et surtout écoute ton corps.

Enfin, ce que je veux dire par là, c'est qu'il faut trouver un équilibre entre faire attention et rester sereine. Parce qu'une maman stressée et obsédée par chaque aliment qu'elle ingère, c'est pas forcément mieux qu'une maman un peu plus relax qui fait des petits écarts de temps en temps.

Voilà, c'est un peu mon bilan après ces années. J'espère que ça pourra aider certaines d'entre vous à vivre leur grossesse un peu plus tranquillement, sans pour autant négliger les vraies choses importantes. Et si vous avez des questions ou des expériences à partager, n'hésitez pas, je serais ravie d'échanger avec vous dans les commentaires.

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