Cigarette électronique en main, vous voilà tranquillement installé chez vous, ou dans un coin tranquille au bureau, prêt à profiter de votre pause bien méritée. L’idée, c’est de vapoter en paix, sans alarmer qui que ce soit – surtout pas ce fichu détecteur de fumée vissé au plafond. Mais au fond, une question persiste : est-ce que votre petite séance de vapotage pourrait bien déclencher ce détecteur ? Et qu’en est-il des vraies cigarettes, ou même d’un bon vieux cigare ? On fait le point ensemble.
Vapoter en intérieur : est-ce risqué pour le détecteur ?
Alors voilà, vous avez récemment commandé une cigarette électronique sur Ecigplanete, et vous vous demandez si elle peut être utilisée en intérieur sans souci. À bien y réfléchir, c’est une question qu’on devrait tous se poser, surtout quand notre logement est équipé de ces petits gardiens de sécurité que sont les détecteurs de fumée.
La bonne nouvelle, c’est que ces appareils sont conçus pour reconnaître la vraie fumée, celle qui résulte d’un incendie, pas la vapeur d’une e-cigarette. Pour faire simple, les détecteurs modernes disposent d’une chambre optique (un petit système qui "voit" les particules) et se déclenchent uniquement si une fumée dense – bien plus dense que ce que produit une cigarette ou même une e-cigarette – envahit la pièce.
Mais bon, soyons honnêtes : si vous vous retrouvez à six en train de vapoter dans un salon toutes fenêtres fermées, là, oui, l’alarme pourrait bien se manifester. Tout est une question de quantité et de concentration et la vapoteuse, d'ailleurs, comment choisir une vapoteuse?
Les types de détecteurs : ce n’est pas tous les mêmes
Tiens, c’est intéressant de savoir qu’il existe plusieurs types de détecteurs. Et selon leur technologie, leur sensibilité varie. Cela dit, on ne pense pas toujours à regarder le modèle installé chez soi.
Le détecteur à ionisation
C’est sans doute le plus courant dans les foyers. Ce modèle est très sensible aux petites particules de fumée. Il fonctionne grâce à deux plaques chargées électriquement, avec un élément radioactif entre les deux (rien d’inquiétant, c’est très faiblement radioactif, hein). Dès que des particules pénètrent dans la chambre, elles perturbent le flux électrique et l’alarme retentit.
Donc, si vous vapotez comme un dragon dans un petit espace, il y a un léger risque que ce détecteur se mette à biper. Ce n’est pas garanti, mais ce n’est pas exclu non plus.
Le détecteur thermique
Celui-ci, on le trouve surtout dans les cuisines. Il ne détecte pas la fumée mais... la chaleur. Son rôle, c’est de vous alerter si une température anormalement élevée est détectée, ce qui est plus typique d’un début d’incendie.
En y repensant, si vous fumez ou vapotez à côté d’un détecteur thermique, il ne bronchera probablement pas. À moins que vous ne décidiez de fumer avec un chalumeau – ce qui serait une très mauvaise idée.
Le détecteur optique
Ah, celui-là est un peu plus subtil. Il fonctionne avec un faisceau infrarouge. Quand des particules de fumée entrent dans la chambre, elles font dévier la lumière vers un capteur, ce qui déclenche l’alarme.
Ce genre de détecteur peut réagir à une vapeur très dense. Donc, si vous êtes du genre à produire de gros nuages avec votre e-liquide favori, prudence. Cela dit (et c’est important), ce n’est pas automatique non plus, comment choisir un e-liquide ?
La cigarette électronique : vapeur ou fumée ?
À ce stade, on peut se demander ce que contient exactement cette vapeur. Contrairement à la fumée issue du tabac, la cigarette électronique produit un aérosol. Pas de combustion ici, seulement un liquide chauffé, souvent à base de propylène glycol et/ou de glycérine végétale. Ce qui crée des "nuages" visuellement impressionnants mais bien différents sur le plan chimique.
Et justement, la vapeur a tendance à se dissiper beaucoup plus vite que la fumée classique. Elle est aussi moins opaque et surtout, elle ne contient pas de particules carbonisées qui, elles, sont souvent les coupables qui déclenchent l’alarme.
Mais attention (et là, ça mérite qu’on s’y arrête un instant) : certains liquides – notamment ceux très riches en glycérine végétale – produisent une vapeur plus dense. Celle-ci pourrait, dans des conditions extrêmes (pièce mal ventilée, vapotage intensif), finir par déclencher un détecteur optique ou ionique. Ce n’est pas fréquent, mais c’est arrivé. Donc, mieux vaut garder une fenêtre entrouverte, surtout si vous êtes adepte des "clouds".
Et le tabac alors ?
Bon, parlons franchement. Si on fume une vraie cigarette, là, le risque de déclenchement est quand même un peu plus élevé. La fumée du tabac est plus dense, plus persistante, et contient des particules plus fines. Même chose pour les cigares – voire pire, vu la quantité de fumée produite. Donc, fumer dans une pièce équipée d’un détecteur actif, c’est jouer à la roulette russe (ou à la clope russe, à ce stade).
Cela dit, si vous êtes seul, que vous ouvrez la fenêtre, que vous avez un détecteur peu sensible, il est fort probable que vous n’ayez jamais d’incident. Mais c’est un peu comme cuisiner sans hotte aspirante : c’est faisable, mais pas conseillé.
En résumé (mais sans conclure trop rigoureusement non plus)
On pourrait dire que vapoter n’est pas censé déclencher un détecteur de fumée, sauf circonstances exceptionnelles. Mais il y a toujours des "si" : si la pièce est trop confinée, si la vapeur est très dense, si le détecteur est hypersensible, etc.
À bien y réfléchir, on peut continuer à vapoter à l’intérieur, à condition d’être raisonnable. Ouvrir une fenêtre, éviter de souffler directement sous le détecteur, espacer les bouffées… autant de petits gestes qui permettent de profiter de votre moment détente sans risquer de réveiller tout l’immeuble.
Et si vous avez encore un doute ? Faites un test. Une ou deux bouffées dans la pièce, le détecteur ne réagit pas ? Parfait. S’il sonne... bon, au moins vous saurez que votre modèle ne rigole pas avec la sécurité.