Liquides issus des végétaux : ces extraits naturels qui transforment nos créations maison

Liquides végétaux

Ces liquides issus des végétaux que les plantes produisent naturellement, qu'on peut extraire et utiliser dans nos créations maison, c'est un peu comme avoir accès au trésor le mieux gardé de dame Nature.

Aujourd'hui, on trouve facilement ces précieux liquides végétaux sur le site Promoliquide, mais ce qui m'intéresse vraiment, c'est de comprendre d'où ils viennent, comment les utiliser.

La distillation, cette alchimie végétale

Parlons un peu technique, mais sans prise de tête. La distillation à la vapeur d'eau, c'est probablement la méthode la plus connue pour obtenir des liquides issus des végétaux. On fait passer de la vapeur à travers les plantes, elle se charge de leurs molécules aromatiques, puis en refroidissant, on obtient deux choses. L'huile essentielle qui flotte à la surface. Et l'hydrolat, cette eau qui a capté une partie des propriétés de la plante.

Ce qui est génial avec les hydrolats, c'est qu'ils sont beaucoup plus doux que les huiles essentielles. Moins concentrés, donc moins risqués à utiliser. Je les adore dans mes cosmétiques maison. L'hydrolat de rose pour les peaux sèches, celui de lavande pour apaiser, le bleuet pour les yeux fatigués. Ces liquides végétaux s'intègrent parfaitement dans presque toutes les recettes.

Bon, après, il faut être honnête. Un hydrolat se conserve moins longtemps qu'une huile. Il faut le garder au frais, faire attention aux contaminations. Mais c'est justement ça qui prouve qu'on travaille avec quelque chose de vivant, de naturel.

Les huiles végétales, ces trésors lipophiles

Alors là, on entre dans un de mes sujets préférés. Les huiles végétales sont des liquides issus des végétaux qu'on obtient généralement par pression à froid des graines, des noix ou des noyaux. Chaque huile a sa personnalité, enfin, si on peut dire ça comme ça. Sa composition en acides gras, en vitamines, en antioxydants.

L'huile d'amande douce, cette douceur incroyable pour les peaux sensibles. L'huile de jojoba qui n'est techniquement pas une huile mais une cire liquide, et qui se rapproche du sébum humain. L'huile de ricin, épaisse et nourrissante pour les cheveux. Chaque liquide végétal huileux apporte quelque chose de différent.

Ce qui me passionne, c'est comment ces liquides issus des végétaux peuvent être combinés. Une petite base d'huile de noisette pour la pénétration rapide, un peu d'huile d'avocat pour la nutrition intense, quelques gouttes d'huile de rose musquée pour la régénération. On compose nos mélanges comme un parfumeur compose ses fragrances.

Et puis il y a les macérats huileux. On laisse macérer des plantes dans une huile végétale neutre pendant plusieurs semaines. Le calendula macéré dans l'huile de tournesol, par exemple. On obtient un liquide végétal qui combine les propriétés de l'huile de base et celles de la plante macérée. C'est un peu long, je vous l'accorde, mais le résultat est juste magnifique.

Les jus et extraits aqueux, la fraîcheur pure

Passons maintenant aux liquides issus des végétaux qu'on obtient par simple pression ou extraction aqueuse. Le jus d'aloe vera, vous connaissez forcément. Ce gel transparent extrait des feuilles charnues de l'aloès. Hydratant, apaisant, cicatrisant. Un incontournable dans ma trousse de soins maison.

Les jus de fruits et légumes aussi. Pas juste pour boire, hein. En cosmétique, ces liquides végétaux apportent des vitamines, des enzymes, des sucres naturels qui nourrissent la peau. Le jus de concombre pour rafraîchir et hydrater. Le jus de carotte riche en bêta-carotène. Même le jus de betterave peut servir de colorant naturel.

Bon, il faut être réaliste. Ces liquides issus des végétaux aqueux sont fragiles. Très fragiles même. Ils se conservent peu de temps, même au réfrigérateur. Il faut souvent ajouter un conservateur si on veut les intégrer dans une préparation qui va durer. Mais pour des masques frais à utiliser immédiatement, c'est vraiment top.

Les teintures et extraits alcooliques

Voilà un type de liquides issus des végétaux dont on parle moins souvent en cosmétique. Les teintures mères, ces macérations de plantes fraîches ou sèches dans de l'alcool. L'alcool extrait des composés que l'eau ou l'huile ne pourraient pas capter. Et en plus, il conserve naturellement.

J'utilise surtout ces liquides végétaux en très petite quantité dans mes formulations. Quelques gouttes de teinture de calendula dans une crème. Un peu de teinture de propolis pour ses propriétés antibactériennes. L'alcool s'évapore en partie et laisse les actifs de la plante.

Enfin, ce que je trouve intéressant, c'est qu'on peut faire ses propres teintures assez facilement. Des plantes séchées, de l'alcool à 70°, un bocal en verre, et de la patience. Quatre à six semaines de macération, en secouant régulièrement. On filtre, et voilà. Un liquide issu des végétaux concentré en principes actifs.

Comment choisir ses liquides végétaux

Là, on touche un point crucial. Parce que tous les liquides issus des végétaux ne se valent pas. La qualité de la matière première, le mode d'extraction, la conservation, tout compte. Je suis devenue assez pointilleuse avec le temps, et croyez-moi, ça change tout.

Pour les huiles végétales, je privilégie toujours la première pression à froid. Bio si possible. Parce qu'une huile extraite à chaud ou avec des solvants, elle perd une grosse partie de ses qualités. Les vitamines se dégradent, les acides gras s'oxydent. Ce n'est plus vraiment un liquide végétal naturel à ce stade.

Les hydrolats, j'essaie de les prendre issus de distillation de plantes fraîches plutôt que séchées. Le rendu olfactif est plus fin, plus proche de la plante vivante. Et je vérifie toujours qu'il n'y a pas de conservateurs synthétiques ajoutés. Un hydrolat pur peut se garder quelques mois au frais sans problème.

Pour les jus végétaux, la fraîcheur est le critère numéro un. Soit je les fais moi-même juste avant usage, soit je choisis des jus stabilisés naturellement, pasteurisés doucement pour conserver un maximum de propriétés.

Intégrer ces liquides dans vos créations

Bon, maintenant, la question pratique. Comment on utilise concrètement ces liquides issus des végétaux dans nos préparations maison ? Parce que c'est bien beau de les avoir dans sa cuisine ou sa salle de bain, mais encore faut-il savoir quoi en faire.

Dans les crèmes et laits corporels, les liquides végétaux aqueux comme les hydrolats ou les jus d'aloe vera constituent la phase aqueuse. C'est la base. On les chauffe doucement avec les autres ingrédients aqueux avant de faire l'émulsion avec la phase huileuse. Un soin visage avec 60% d'hydrolat de rose, 20% d'huiles végétales, 10% de cire émulsifiante et 10% d'actifs, c'est déjà une super formule.

Pour les sérums huileux, on mélange simplement différentes huiles végétales selon les besoins de notre peau. Trois ou quatre huiles complémentaires, peut-être quelques gouttes d'huile essentielle si on n'a pas la peau sensible. On secoue, on applique. Simple et efficace.

Les toniques et brumes visage, c'est le terrain de jeu des hydrolats. Un ou plusieurs liquides issus des végétaux par distillation, mélangés selon l'effet recherché. Lavande et camomille pour apaiser. Rose et fleur d'oranger pour hydrater. Menthe et romarin pour purifier. Enfin, vous voyez l'idée.

Et puis il y a les masques maison où on peut laisser libre cours à sa créativité. Un peu d'argile, du jus d'aloe vera, une cuillère d'huile végétale, du miel. On mélange ces différents liquides issus des végétaux avec des poudres et des gels, et on obtient des soins ultra frais et personnalisés.

La conservation, ce détail qui change tout

Soyons clairs. Les liquides issus des végétaux sont des produits vivants, naturels, et donc périssables. C'est leur force et leur faiblesse. Pas de conservateurs agressifs dedans, mais il faut faire attention.

Les huiles végétales craignent trois choses. La lumière, qui les fait rancir. La chaleur, qui accélère l'oxydation. Et l'air, qui favorise aussi l'oxydation. Je garde toutes mes huiles dans des flacons en verre teinté, dans un placard frais. Les plus fragiles comme l'huile de lin ou de chanvre, direction le frigo.

Pour les hydrolats et autres liquides végétaux aqueux, la contamination microbienne est le risque principal. Un flacon bien fermé, conservé au frais, peut tenir plusieurs mois. Mais dès qu'on commence à y tremper les doigts ou qu'on laisse traîner le bouchon ouvert, c'est fichu. J'utilise souvent un spray plutôt qu'un flacon avec pipette pour limiter les contacts.

Les préparations maison qui mélangent plusieurs types de liquides issus des végétaux, surtout si on mixe de l'eau et de l'huile, nécessitent généralement un conservateur. J'utilise des conservateurs naturels comme l'extrait de pépins de pamplemousse ou le cosgard. Ce n'est pas une trahison de l'esprit naturel, c'est juste du bon sens pour éviter de se tartiner des bactéries sur la peau.

Au-delà des cosmétiques

Enfin, ce que je trouve génial avec les liquides issus des végétaux, c'est qu'ils ne servent pas qu'à se faire belle. En cuisine aussi, on les utilise. Les huiles végétales pour les assaisonnements évidemment. Mais aussi les hydrolats pour parfumer subtilement des desserts. L'eau de fleur d'oranger dans les pâtisseries orientales, vous voyez ?

Les jus végétaux frais sont une source incroyable de nutriments. Un jus de céleri branche le matin, ça peut paraître bizarre dit comme ça, mais c'est bourré de minéraux. Les smoothies verts avec leurs mélanges de fruits et légumes. Ces liquides végétaux nourrissent de l'intérieur.

Et puis il y a l'aromathérapie, l'usage des huiles essentielles en diffusion ou en massage dilué dans des huiles végétales porteuses. Le bien-être par les liquides issus des végétaux, c'est aussi une approche holistique de la santé.

Mon expérience personnelle avec ces trésors liquides

Vous savez, je ne suis pas tombée dans les liquides issus des végétaux par hasard. Il y a quelques années, j'ai fait une réaction allergique à une crème du commerce. Ma peau est devenue rouge, irritée, c'était vraiment pénible. C'est là que j'ai commencé à m'intéresser aux compositions des produits. Et plus je lisais les étiquettes, moins je comprenais la moitié des ingrédients.

Alors je me suis dit, bon, essayons de faire mes propres soins. Au début, juste des mélanges simples. De l'huile de jojoba avec deux gouttes de lavande. Un hydrolat de camomille en tonique. Rien de compliqué. Et ma peau a adoré. Ces liquides végétaux purs, sans additifs bizarres, c'était exactement ce dont elle avait besoin.

Petit à petit, je me suis formée. J'ai lu des livres, suivi des formations en ligne, testé des centaines de recettes. Certaines ont été des catastrophes, je ne vais pas vous mentir. Des émulsions qui se séparent, des crèmes qui sentent mauvais au bout de trois jours, des textures pas terribles. Mais chaque échec m'a appris quelque chose.

Aujourd'hui, ma salle de bain ressemble presque à un petit laboratoire. Des flacons de liquides issus des végétaux partout, soigneusement étiquetés avec la date d'ouverture. Des huiles de toutes les couleurs, des hydrolats aux parfums délicats, des macérats que je prépare moi-même. C'est devenu une vraie passion.

Ces liquides végétaux qui font la différence

Ce qui me fascine le plus, je crois, c'est comment un simple liquide issu des végétaux peut transformer une recette. J'ai fait des tests comparatifs. Une crème avec de l'eau du robinet versus la même crème avec un hydrolat de rose. L'hydratation, le confort, l'odeur, tout était différent. Meilleur avec l'hydrolat, largement.

Pareil pour les huiles. Remplacer une huile végétale standard par une huile précieuse dans un sérum. L'huile d'argan au lieu de l'huile de tournesol, par exemple. L'effet sur la peau n'a rien à voir. Ces liquides végétaux premium apportent vraiment un plus visible, palpable.

Enfin bon, ça a un coût aussi. Les liquides issus des végétaux de qualité ne sont pas donnés. Un flacon de 50ml d'huile de rose musquée peut coûter 20 euros ou plus. Mais quand on calcule le prix de revient des cosmétiques qu'on fait avec, ça reste beaucoup moins cher que d'acheter des produits haut de gamme tout faits. Et surtout, on sait exactement ce qu'on met sur sa peau.

Se lancer dans l’aventure

Si vous voulez commencer à utiliser ces liquides issus des végétaux, mon conseil serait de démarrer simple. Vraiment simple. Une bonne huile végétale polyvalente comme l'huile de jojoba. Un hydrolat de lavande qui convient à presque tous les types de peau. Et peut-être du gel d'aloe vera. Avec juste ces trois liquides végétaux, vous pouvez déjà créer des dizaines de soins.

Un démaquillant ? De l'huile de jojoba pure, ça enlève tout, même le mascara waterproof. Un tonique ? L'hydrolat de lavande en spray. Un gel hydratant léger ? L'aloe vera nature ou mélangé avec un peu d'huile. Vous voyez, pas besoin d'être chimiste.

Ensuite, au fur et à mesure, vous étofferez votre collection. Vous découvrirez quelle huile convient le mieux à votre peau. Quel hydrolat vous fait le plus d'effet. Quels liquides issus des végétaux vous préférez pour telle ou telle utilisation. C'est un chemin, une exploration.

Ces petites choses qui comptent

Ce que j'ai appris avec les liquides végétaux, c'est que les détails comptent énormément. La température à laquelle on fait chauffer un hydrolat dans une recette. Si on dépasse 70°C, on perd des propriétés. Comment on conserve nos huiles. Un flacon entamé depuis un an, même bien conservé, aura perdu de son efficacité.

La provenance aussi. Un liquide issu des végétaux bio cultivé en France n'aura pas forcément les mêmes caractéristiques qu'un produit importé. Les conditions de culture, le climat, le moment de la récolte, tout influence la qualité finale. J'essaie de privilégier les circuits courts quand c'est possible. Des producteurs locaux qui distillent leurs plantes dans les 24 heures après la cueillette, c'est le top du top.

Et puis il y a l'éthique. Certaines plantes sont surexploitées, certaines huiles sont produites dans des conditions sociales discutables. Les liquides issus des végétaux portent aussi cette histoire. Se renseigner sur l'origine, les conditions de production, c'est important. Pour moi en tout cas.

L’avenir de ces liquides précieux

Je pense qu'on va voir de plus en plus de gens s'intéresser aux liquides issus des végétaux. Cette tendance au naturel, au fait maison, à la transparence sur les compositions, elle ne fait que grandir. Les gens en ont marre de ne pas savoir ce qu'ils mettent sur leur peau ou dans leur corps.

La science aussi avance. On découvre de nouvelles méthodes d'extraction plus douces, plus efficaces. Des technologies qui permettent d'obtenir des liquides végétaux encore plus concentrés en actifs tout en restant naturelles. L'extraction au CO2 supercritique, par exemple. Elle donne des extraits d'une pureté exceptionnelle.

De nouvelles plantes sont étudiées. Des végétaux qu'on connaissait peu, de régions du monde qu'on explorait moins. Chaque année apporte son lot de nouveaux liquides issus des végétaux sur le marché. C'est excitant de voir cette diversité s'élargir.

Voilà, enfin bon, j'espère que cet article vous aura donné envie d'explorer cet univers. Les liquides issus des végétaux sont vraiment accessibles, même pour les débutants. On commence petit, on apprend, on teste, et petit à petit on devient accro à ces potions naturelles qui font du bien. Moi en tout cas, je ne pourrais plus m'en passer. Ma peau, mes cheveux, tout mon corps me dit merci depuis que j'ai découvert ces trésors végétaux.

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